En France, l’Assemblée nationale a approuvé un plan visant à relancer la filière nucléaire, qui prévoit la construction de plusieurs nouveaux réacteurs EPR d’ici 2050. C’est une étape importante, mais le texte doit encore faire l’objet de débats jusqu’à vendredi.
Un vote pour l’avenir énergétique de la France
Les députés ont adopté mercredi une proposition de loi visant à relancer massivement le nucléaire. Le texte autorise la construction de 14 nouveaux réacteurs EPR d’ici 2050 et le maintien du parc existant. Cette relance prévoit d’augmenter la capacité nucléaire de 63 à 90 gigawatts, avec un engagement à lancer la construction d’au moins six EPR2 avant 2026, puis huit autres avant 2030.
Le gouvernement veut aussi construire un réacteur de quatrième génération, symbole d’innovation et de long terme. Ce dispositif vise à assurer une production d’électricité décarbonée, stable et souveraine, face aux incertitudes des énergies renouvelables intermittentes. Avec 560 voix pour et seulement 21 contre, le vote témoigne d’une large adhésion à cette stratégie. Le nucléaire reprend ainsi une place dans le mix énergétique, en complément des énergies renouvelables.
Le RN tire son épingle du jeu dans le débat nucléaire
Après une brève pause dans les débats, les députés du Rassemblement National, très nombreux autour de Marine Le Pen, ont marqué des points importants. Leur présence massive a fait pencher la balance face à des bancs du centre et de la gauche. Parmi leurs succès, l’Assemblée a validé le redémarrage de la centrale de Fessenheim, fermée depuis 2020 après plus de quarante ans d’activité.
Mme Le Pen a exprimé sa fierté sur les réseaux sociaux.”Je l’avais promis, le groupe RN l’a fait voter par l’Assemblée nationale”, a-t-elle écrit. Par ailleurs, plusieurs amendements du RN visant à renforcer la puissance des réacteurs existants ont été également adoptés.
Sources : Europe1, TV5 Monde
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